“Vendôme, comme beaucoup de villes, a vu sa population s’accroître après la seconde guerre mondiale. La demande en logement était importante, et la réponse, pour être efficace, se devait d’être rapide.
Quartier à habitation à loyer modéré
Devant l’essor démographique, Vendôme se développe. En 1956 un grand projet d’habitat collectif voit alors le jour sur les 83 hectares de la vaste plaines agricoles au nord, entre la voie ferrée et le coteau, le quartier des Rottes est né ! (une rotte, ou rote, en vieux français, est un petit sentier tracé par le passage répété d’animaux sauvages).
Les 1.500 logements collectifs, 500 maisons individuelles des Rottes abritent un tiers de la population vendômoise. Les besoins des familles nécessitent magasins, mairie, écoles, église qui seront crées entre 1956 et 1981. Des infrastructures qui permettent une vraie vie de quartier.
L’après-guerre et la création urgente de nombreux logements ont donné vie à une architecture radicale, pragmatique, où le béton prédomine.
Une vie collective riche
Pourtant les Rottes comme d’autres quartiers HLM fourmillent d’une vie collective riche, due à une mixité sociale. Ce modèle fonctionnera jusque dans les années 70, temps de crise économique où la mixité tend à disparaître, et la ghettoïsation grandir.
Aujourd’hui, en France, plus de 10 millions de personnes vivent en HLM. Alors une question se pose : comment, dans ces grands ensembles, parvenir à créer un paysage social et culturel épanouissant ?”
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